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Les échos du CRACH : « Excuse-moi, mais t’as peu de chances ! » : L’épreuve institutionnelle de l’accès à l’habitat coopératif au Québec
février 26 @ février 26 - février 26

« Excuse-moi, mais t’as peu de chances ! » En effet, comme l’exprime cette gestionnaire d’OSBL, malgré l’importance des besoins en logement abordable au Québec, l’accès à une unité en coopérative est loin d’être garanti pour tous les ménages.
Notre présentation s’intéresse aux effets du désengagement public en matière de logement sur l’accès des ménages à faible revenu aux coopératives d’habitation au Québec, dans un contexte marqué par le sous-financement chronique de l’habitat communautaire et la fin des conventions fédérales au Canada. En nous appuyant sur une recherche doctorale consacrée aux trajectoires résidentielles des familles migrantes à faible revenu à Montréal, elle met en lumière les différentes épreuves institutionnelles auxquelles les ménages requérants sont confrontés pour intégrer une coopérative d’habitation. Elle propose ensuite une réflexion sur la difficile compatibilité entre l’objectif de mixité sociale des coopératives et leur vocation d’inclusivité. Enfin, nous explorerons le rôle du tiers-secteur dans la gestion des situations de précarité socio-résidentielle et dans la mise en œuvre des politiques de logement.
Cette présentation est effectuée par Chloé Reiser et Catherine Héon-Cliche
Biographies :
– Chloé Reiser est maîtresse de conférences en géographie sociale et urbaine à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et au laboratoire Environnement, Ville, Société (UMR 5600). Ses recherches portent sur les inégalités en matière de logement et d’immigration à travers l’étude des trajectoires résidentielles des personnes migrantes et racisées dans les villes canadiennes. Elle est membre du Collectif de Recherche et d’ACtion sur l »Habitat (CRACH) à Montréal.
– Chloé Reiser est maîtresse de conférences en géographie sociale et urbaine à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et au laboratoire Environnement, Ville, Société (UMR 5600). Ses recherches portent sur les inégalités en matière de logement et d’immigration à travers l’étude des trajectoires résidentielles des personnes migrantes et racisées dans les villes canadiennes. Elle est membre du Collectif de Recherche et d’ACtion sur l »Habitat (CRACH) à Montréal.
– Catherine Héon Cliche est doctorante en travail social à l’Université du Québec à Montréal, où elle réalise une thèse sur les enjeux de gouvernance des coopératives d’habitation québécoises et les défis de sélection des futurs membres-locataires. Elle est membre étudiante du Collectif de Recherche et d’ACtion sur l »Habitat (CRACH) et de l’Observatoire des profilages (ODP).